16/08/2022 Camps bleu de Montélimar (26200)

Après 8H de bus depuis Montélimar, nos bleus arrivent enfin dans les Hautes-Pyrénées, et plus précisément ici : au Courtaou de Pla.

Pour la plupart d’entre eux, c’était leur première fois dans les Pyrénées, étant majoritairement plus proches des Alpes, mais tous ont hâte de découvrir cette région et encore plus de voir ce fameux lieu camp !

Après une courte randonnée (mais bien raide, qui nous a valu les premières railleries) voilà notre groupe de 30 jeunes de 11 à 14 ans définitivement sur place. A partir de là, et les prochaines journées comprises, c’est : installations. Finalement, elles se seront étalées sur le reste du camp car le mauvais état ne nous a pas fait de cadeaux. Eh oui, nous avons eu notre premier (gros) orage la 2ème nuit. Au moins on savait à quoi s’en tenir…

Je vous rassure de suite, les Pyrénées à la fin du mois d’août ce n’est pas que synonyme de pluie et brouillard. Nous avons eu beaucoup de chance et sommes passés à travers les orages lors de la fin de la première semaine et l’entièreté de la deuxième. Cela nous a donc permis de profiter de deux incroyables nuits à la belle étoile, de feu pour les veillées et de la nature environnante pour les jeux et activités du quotidien.

Au programme : un camp sur la thématique d’un film à réaliser dans le principe du « jeu dont vous êtes les héros » où la direction principale était de comment survivre en terrain hostile perdu dans les montagnes Pyrénéennes (oui, on a un peu exagéré). De divines scènes ont donc été tournées, marquées par un profond jeu d’acteur : parcours du combattant afin d’échapper à l’ours qui rôde, création de land art pour réaliser les décors du film, scénettes improvisées pour créer des pubs à l’instar du Ministère de l’Ecologie, confection d’un banquet pour inviter les généreux donateurs et participants au film, etc.

Les jeunes ont également vraiment apprécié la proximité avec les animaux (et surtout « Augustus » le petit ânon), la mousse et les rochers pour créer une dépendance, un fauteuil, un banc ou encore une entrée à leurs espaces de repas, une cérémonie des Promesses marquée par l’ambiance du lieu, des explo farfelues où l’on s’est retrouvé avec une poussette sur le lieu de camp, et enfin une randonnée sur le sommet en face du lieu de camp. Un réveil à 6H30 pour les plus valeureux, mais qui d’après eux aura permis de voir le soleil se lever sur le Pic du Midi, et également de déguster la meilleure brioche de leur vie. L’effort en valait le coup apparemment.

Ils ont par ailleurs un peu moins adoré les cloches des vaches la nuit et les douches à l’eau gelée de l’abreuvoir en compagnie de ces dernières, mais ils s’en rappelleront, c’est certain.

Alors c’est dur de résumer pas loin de deux semaines de camp, mais je l’espère, les photos parleront d’elles-mêmes. Les jeunes ont été heureux du lieu, et c’est avec le recul et les souvenirs qu’ils se rendent compte de leur chance. On a entendu cette phrase que je ne peux m’empêcher de vous partager : « Je hâte de raconter à mes enfants et petits-enfants que la première fois que je suis venu dans les Pyrénées, c’était pour mon camp scout », et ça, je crois que c’est l’une des plus belles récompenses. Alors un profond merci d’avoir participé à marquer leur esprit, à vie.

Justine pour la maîtrise bleue : Marion, Mathias, Anne, Melvyn et Loris.