25/01/2025 WE L’épopée du Courtaou
L’aventure débuta sous un ciel incertain mais un enthousiasme inébranlable.
Le rendez-vous à la salle Saint-Pierre fut mené d’une main de maître : à l’heure, parfaitement organisé, chaque membre du groupe était prêt à affronter la montagne.
Les parents, véritables stratèges de la logistique, orchestrèrent la répartition des jeunes dans les véhicules avec une précision militaire et le trajet se déroula sans embûches.
À l’arrivée, une courte visite d’une charmante église de village permit à chacun de se dégourdir les jambes avant le pique-nique. Celui-ci se fit dans un cadre humide et boueux, au bord d’une rivière et certains intrépides descendirent sous un petit pont pour explorer les rives.
C’est à ce moment-là que la maîtrise, dans un instant de distraction impardonnable, avait oublié les saucisses et le fromage à Tournefeuille ! L’honneur du groupe était en péril. Paul et son fidèle copilote Melrick, animés d’un courage sans faille, prirent la route dans une mission éclair pour récupérer ces trésors culinaires indispensables.

L’ascension débuta sous une météo clémente, bien que l’absence de neige fût une déception pour certains. Sur le chemin, les jeunes tombèrent sur un ancien moteur qui servait probablement à moudre les grains dans les cabanes de berger. Paul et Melrick rejoignirent finalement le refuge un peu plus tard, chargés des précieuses provisions. L’installation dans le refuge donne lieu à une épreuve physique inoubliable : Diego, dans un combat acharné, terrassa tous les autres garçons dans une lutte sans merci. Une fois l’honneur défendu, la collecte des téléphones fut imposée dans le panier prévu à cet effet. Il fallut également que chacun participe à la collecte et découpe du bois pour alimenter le poêle et rester au chaud. Pendant ce temps, sous la direction de Manon, l’humeur au refuge était aux parties de Uno, de président et concours de dessin. Un poème d’une rare finesse fut consigné dans le livre d’or du refuge… avant d’être prestement censuré par les chefs. Vint enfin le temps de cuisiner.
Autour du poêle à bois, un risotto au parmesan digne des plus grands festins fut préparé sous la houlette de Paul, véritable maître culinaire. Chacun eut l’honneur de découper son oignon, et lorsque le plat fut servi, les estomacs se firent entendre et il n’en resta pas une seule miette. Comme dit la fameuse expression, ils ont “pleuré sur le poulet”. La nuit s’annonça rude pour certains. Serrés comme des sardines dans le froid glacial de l’étage, les garçons affrontèrent la rigueur de la montagne, tandis qu’au rez-de-chaussée, les chefs et les filles profitaient d’une chaleur réconfortante. Au matin, l’efficacité fut de mise : en dépit du froid, le petit déjeuner fut préparé, le refuge rangé et réapprovisionné en bois et en eau pour les prochains aventuriers. L’heure du départ arriva, mais un dernier rebondissement attendait le groupe. Deux garçons, dont les noms resteront secrets, décidèrent de tester leur talent de camouflage en disparaissant dans les bois. Une chasse à l’homme mémorable fut lancée dans toute la montagne avant que les fugitifs ne soient retrouvés.
Le retour au parking fut plus sportif pour certains : une partie du groupe choisit de courir, et Gaëtan se démarqua en remportant la course. Le goûter s’annonçait festif, mais un ultime défi se dressa devant eux. Clément, frappé par une illumination soudaine, réalisa qu’il avait oublié son téléphone au refuge. Paul, dans un exploit légendaire, affronta une nouvelle fois la montagne et, en un temps record de quarante minutes, revint victorieux avec le précieux artefact. Le retour à la salle Saint-Pierre se fit sans embûches. Ainsi s’acheva cette épopée, gravée à jamais dans les mémoires de ceux qui l’avaient vécue.
La maîtrise Pioca - Touti de Tournefeuille
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