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26/4/2025 : Troupes 1er Tarbes et 1er Auterive au Courtaou de Pla

  • Mayeul
  • 25 avr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 juin

Le camp de Pâques s’est déroulé au Courtaou de Pla, dans les Hautes-Pyrénées. Quatre jours de fraternité, de défis, de paysages splendides…

Jour 1 : L’arrivée et… le baptême de boue


Dès l’arrivée, l’énergie est au rendez-vous. L’emplacement est trouvé, le matériel déballé… jusqu’au fameux :


« Euh… quelqu’un peut venir ? Le minibus ne bouge plus. »

En effet, le minibus s’est enlisé jusqu’aux essieux. Plusieurs essais infructueux plus tard, il faut se rendre à l’évidence : on ne s’en sortira pas sans aide.

Heureusement, un agriculteur du coin vient à la rescousse avec son tracteur. Trois coups de pelle, deux sangles et une manœuvre plus tard, le minibus est tiré d’affaire, sous les applaudissements et les éclats de rire. Le ton du camp est donné : entraide, débrouille, et bonne humeur… même dans la boue.

Jour 2 : Jeux, rires et feu de camp


La météo est au beau fixe. La journée est consacrée à de grands jeux inter-troupes, où les patrouilles sont mélangées : stratégie, orientation, agilité, esprit d’équipe… tous les talents sont mis à l’épreuve.


Les sourires s’élargissent, les amitiés se nouent.


Le soir venu, la clairière s’illumine d’un feu de camp. Chants, sketchs et prières rythment une veillée pleine de chaleur humaine, sous un ciel parfaitement étoilé.

Jour 3 : Départ vers Lourdes… et pluie battante


Au petit matin, sacs sur le dos et foulards au vent, les troupes s’élancent pour une marche de 35 km vers Lourdes. L’ambiance est joyeuse, les chants fusent… jusqu’à 11h.


La pluie commence. Fine d’abord, puis continue, puis battante. Les sentiers deviennent torrents, les capes de pluie collent à la peau, les chaussures s’imbibent.


Malgré tout, les scouts marchent, unis, trempés mais solides. Le bivouac prévu est vite abandonné face à l’état du terrain. Par chance, la salle des fêtes d’un village voisin est ouverte grâce à des amis bienveillants.


Sol sec, lumière, sanitaires : un luxe. Un grand repas chaud est préparé, et les chants reprennent. Même trempés, les scouts n’ont rien perdu de leur joie.

Jour 4 : Lourdes sous les nuages, le cœur léger


La pluie s’est calmée. Les derniers kilomètres se font dans la brume mais dans l’élan. Peu avant 11h, la silhouette de la basilique de Lourdes apparaît, et les troupes arrivent, plus ou moins à l’heure pour la messe.


Face à la grotte, les promesses sont prononcées, moments forts de silence et d’engagement. Puis, un pique-nique sur la prairie vient clore cette aventure entre fatigue, joie, et spiritualité.

Conclusion :


Un minibus enlisé, une marche détrempée, un bivouac réinventé… et surtout, une fraternité renforcée.

Ce camp a montré que même dans l’imprévu, les scouts avancent, ensemble, avec foi et sourire.


FSS

Mayeul

 
 
 

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