16/08/2024 Un Camp, Deux Caravanes, Mille Souvenirs
L’histoire commence par la rencontre de deux caravanes : celle de Montchat, à Lyon, et celle de Sainte-Bernadette, à Montpellier. Le 17 août 2024, nos aventuriers se lèvent à l’aube pour attraper leur train à 6 h au départ de Montpellier. Le réveil est difficile, mais la motivation est au rendez-vous. Après deux trains et un car, nous arrivons enfin à Sainte-Marie-de-Campan, chargés de nos sacs à dos. Il est alors temps de se lancer dans une randonnée éprouvante, mais largement récompensée par des paysages à couper le souffle et un lieu de camp enchanteur. Pendant ce temps, deux chefs courageux arrivent en voiture avec tout le matériel, trouvant finalement le site malgré quelques détours.
La première nuit surprend tout le monde par sa fraîcheur. Nos amis Montpelliérains, habitués à des hivers plus doux, grelottent en plein mois d’août. Heureusement, les couvertures du Courtaou viennent à leur rescousse. Les veillées se passent la tête dans les nuages, emmitouflés sous de gros pulls autour d’un feu de bois. C’est un luxe que l’on savoure pleinement, car les feux de camp sont devenus rares, aussi bien en été qu’en hiver, autour de Montpellier.
Petit à petit, on s’installe : on apprend à économiser l’eau potable, à veiller à l’électricité, à partager l’abreuvoir avec les vaches… Les ânes deviennent très vite nos copains grâce à quelques gratouilles quotidiennes. On se souviendra longtemps des couchers de soleil spectaculaires, et de cette mer de nuages qui s’étendait sous nos yeux dans la vallée. Le quotidien s’organise avec des grands jeux, les explorations, les olympiades, le concours cuisine, et bien sûr, les promesses tant attendues.
Mais aucun camp scout n’est complet sans sa journée noire. Celle-ci arrive avec son lot de péripéties : une inspection Jeunesse et Sports redoutée, une visite médicale pour un jeune malade, une crevaison, un système de roue de secours défaillant, et finalement une roue de secours à plat. Nos deux chefs terminent donc leur trajet à pied, éclairés par des lampes torches, sous les acclamations du camp à leur retour. Conseil pour les prochains aventuriers : essayez de crever pas trop loin du camp (et vérifiez bien vos roues de secours !). Le lendemain, un dépanneur accepte finalement de venir, malgré notre localisation sur une route « à vos risques et périls ». Après tout, quoi de mieux que quelques mésaventures pour pimenter les récits du camp ?
Le 30 août, la rentrée pointe dangereusement à l’horizon. Même si nous rêvons de rester encore un peu, la tête dans les nuages, il est temps de plier bagage. Tout le camp est démonté, et nous redescendons sur Tarbes pour passer une dernière nuit dans la région, avant de prendre le train aux aurores. Quelques retards ferroviaires viennent clore l’aventure, et l’heure des adieux sonne entre les Lyonnais et les Montpelliérains.
Nous gardons un magnifique souvenir de ce lieu magique, et nous ne saurions trop remercier l’association du Courtaou et tous ses membres qui ont rendu ce camp possible. Un seul souhait demeure après cette belle aventure : celui de pouvoir revenir un jour dans ces montagnes…
Les caravanes de St Ber et Montchat
Noam, Charline, Cyprien, Lucie, Iwan, Volodia, Amélie, Loris, Aude, Romain, Elisa, Vassily, Pauline, Coralie, Guy, Charles, Alice, Remi, Lou-Anh, Raphael, Valentine et Malo
Et leurs chefs
Eve, Coline, Jérémie et Domitille
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