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05/02/2017 Des chefs de TNF prennent le frais

Le 4 et 5 février, nous sommes 7 à partir pour le week-end au Courtaou, malgré la météo qui annonce de la pluie.

Nous entamons la montée tout droit à travers champ. Celle ci est rude, mais nous arrivons en haut à temps pour pique-niquer, après avoir allumé le poêle et la cheminée pour réchauffer le refuge.

L’après-midi commence par des batailles de boule de neige, session de luge et autres jeux. Puis, les plus vaillants décident de profiter de la belle épaisseur de neige pour construire un igloo.

A l’aide de bac en plastique, des briques sont créées puis empilées. Au fur et à mesure la technique s’améliore et nous parvenons à refermer l’igloo. Il ne reste plus qu’à allonger l’ouverture pour protéger l’intérieur du vent et l’igloo est terminé !

Il fait tout de même un peu froid à l’intérieur. Qu’à cela ne tienne, nous décidons de créer une cheminée pour pouvoir allumer un feu à l’intérieur.

Il semblerait cependant que nous n’avons pas la bonne technique pour cela puisque nous parvenons uniquement à enfumer entièrement l’igloo, le rendant totalement inhabitable…

Nous rentrons donc au refuge préparer la tartiflette qui nous servira de repas du soir, puis nous nous couchons assez tôt, fatigués par nos aventures de la journée.

Le lendemain au réveil, nous constatons que la neige est bien tombée durant la nuit. Le temps de prendre le petit déjeuner, le soleil apparaît finalement et nous en profitons pour prendre des photos de ce magnifique paysage puis nous préparons pour monter au col

Peu après notre départ cependant, nous sommes rattrapés par le mauvais temps.

Notre ascension est difficile, avec de la neige jusqu’au genou par endroits. De plus c’est une véritable tempête de neige qui s’est levée, avec un vent qui nous fouette le visage.

Après prés de 2h d’efforts, nous décidons de redescendre avant d’avoir atteint notre but, attirés par le repas breton (galettes) qui nous attend au refuge. Puisque nous avions monté nos luges-pelles, la descente se fait bien plus rapidement que la montée.

Une fois réchauffés et rassasiés dans la cabane nous entamons notre descente au milieu du vent et de la neige qui n’ont pas discontinué. Au contraire, nous sommes par moment forcés de nous arrêter tellement les rafales sont puissantes.

Arrivés en bas, nous prenons vite la route avant que la neige qui tombe ne recouvre la route, et rentrons trempés mais heureux de ce week-end.

Julie, Lise, Martin, Quentin, Eloi, Jean-Paul et Thomas

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