17/03/2024 Un Week end scout ou un grand bol d’air !

8h, départ de Pau.

Chacun de nous a troqué ses baskets contre des raquettes.

Nous sommes 12, tous scouts, petits ou grands chefs, étudiants ou plus âgés. En route pour

Courtaou !

Enfin arrivés, les voitures sont à garer, premier défi ! Le sol a retenu les dernières pluies. Jean

Benoit, confiant, fait fi de l’avis des grands prudents, brave la boue et les autres voitures à sa

suite.

Marion, cheffe météo est surprise du temps si beau.

La neige a fondu. Les raquettes, admirablement récoltées par Marie, cheffe logistique,

resteront en décor sur nos sacs.

En route !

Nous marchons, des heures durant. Rendez-vous avec soi-même, avec les autres, avec la

terre !

L’effort se fait plus dur, arrivés dans la montée. Marguerite attentive à chacun est un fidèle

soutien. Certains s’expriment : « Plus jamais ! » s’exclame Maelys, avec un sourire qui nous

dit le contraire. Henri, de son côté, ne voit pas dans cette situation, une raison de perturber son

éternelle tranquillité. Et alors Jean, que rien ne retient, pose la prochaine étape : la route n’est

pas finie tant que le sommet n’est pas gagné ! On continue...

Les discussions se font plus rares.

Enfin nous y sommes ! Pas un bruit de moteurs ni un signal clignotant. Seule, règne la nature.

Nos vues sont plongées dans un océan de roches qui appellent le ciel.

Nous prions.

La nuit nous accompagne quand nous retrouvons la cabane. Nos ventres se creusent.

Dans la lumière tamisée de la cuisine étriquée, les marcheurs coupent le saucisson, entre une

blague de Gildas, deux pouffées de rire et un peu de sérieux.

Pendant ce temps Jean Marie, consciencieux, avec Amicie, prépare la veillée.

Puis dans un noir presque complet, autour du feu, nous voilà réchauffés. Paul est heureux,

demain il prononcera sa promesse.

Il est tard. Sans peine, chacun s’engouffre dans son duvet. Et nos yeux jusque-là trop éveillés,

succombent.

C’est l’abbé, le premier levé. A sa suite nous confions notre journée, célébrons l'Eucharistie

devant les montagnes éclairées par le soleil levant.

Chacun s’attèle au rangement.

Le temps est bon et ne se compte plus.

Retour à Pau avec du retard qui ne provoque aucun bazar.

Au contraire ! Nous sommes heureux, ce Week end fut un grand bol d’air !

Akela